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"Je
ne souhaite pas que les Unions participent à des conseils
régionaux de la santé."
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Propos recueillis
par
Mathieu Ozanam
30
juin 2000
La CSMF à laquelle vous
appartenez a fait de ce scrutin un enjeu national, mais au-delà,
quels sont vos projets pour votre région ?
Notre
projet est double :
1
- achever de déployer LIBERALIS afin de réaliser enfin les missions
prévues par les Lois Teulade et Veil.
2
- permettre à la section généraliste de fonctionner réellement,
sans le blocage systématique des élus MG France.
L'IGAS
a récemment réalisé un audit auprès de cinq Unions. Et vous-mêmes,
au bout de ces six années, quels sont vos motifs de satisfaction
et quels sont les points qui vous paraissent améliorables ?
L'audit
de l'IGAS est partisan et biaisé par des a priori idéologiques.
Cependant nous mettrons en place une infrastructure de permanents
au sein de l'Union apte à utiliser l'outil LIBERALIS afin de promouvoir
des réseaux de soins libéraux et d'évaluer leur pertinence.
L'un
des thèmes de la loi de modernisation sociale en préparation est
la régionalisation du système de santé avec la création de conseils
régionaux de la santé qui devraient préfigurer l'apparition d'agences
régionales de santé réunissant en une seule structure tous les
acteurs régionaux du secteur sanitaire et social. De quel il
voyez-vous ces projets ?
Je
ne souhaite pas que les Unions participent à ces conseils. C'est
le rôle des syndicats, les Unions devant garder un rôle d'expert
de la Profession (pas de décideur).
Parmi
les missions dévolues aux URML figure l'information des usagers.
Aujourd'hui le grand public ignore encore largement l'existence
des unions. Avez-vous des projets pour y remédier ?
OUI.
Les
Unions n'auraient-elle pas plus de poids en coopérant davantage
et en mettant ses forces en commun ?
C'est
bien ce qui se passe avec LIBERALIS qui regroupe 15 Unions régionales.
Où
en est Libéralis aujourd'hui ?
Ca
démarre depuis 4 mois (500 abonnés) et ça va prendre l'allure
de croisière d'ici la fin de l'année.