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Octobre 2000

Pascal Regen
Président du Directoire de DEPOLABO Pharmalogistique


" Nous proposons, sur le site Internet de DEPOLABO, un bouquet de services on line dont une cyber-commande que nous avons intégrée à notre informatique interne."


Propos recueillis par Christine BOUCHET

 4 octobre 2000

Le commerce en ligne connaît actuellement un développement très important, notamment dans le secteur business to business. Quelle stratégie on-line envisagez-vous d'adopter chez DEPOLABO ?

DEPOLABO a très vite compris le potentiel que représente l’e-commerce dans le domaine de la distribution pharmaceutique.

Nous proposons, sur le site Internet de DEPOLABO, un bouquet de services on line dont une cyber-commande que nous avons intégrée à notre informatique interne.Nous avons, par ailleurs, une antériorité et une crédibilité fortes auprès des officines et des hôpitaux, ce qui nous permet de leur proposer ces nouveaux services avec un crédit de confiance  immédiat.

Pensez-vous que la commande en ligne ait une réelle valeur ajoutée pour les pharmaciens par rapport à la commande traditionnelle (par fax par exemple) ?

Oui sans aucun doute, même si nous n’en sommes qu’aux prémisses de l’e-commerce pharmaceutique. Moins de 5 % des officines commandent en ligne aujourd’hui, mais il ne s’agit que d’un début. Les micro-ordinateurs portables de nos délégués pharmaceutiques nous ont déjà permis, depuis plusieurs années, de remplacer la commande par fax, qui suppose une ressaisie à la réception, par un système beaucoup plus rapide et plus fiable.

La commande en ligne permettra aux pharmaciens de disposer d’un moyen supplémentaire   de commander chez Depolabo, parallèlement à notre réseau de ventes et notre centre d’appels. Les pharmaciens pourront, par exemple, commander en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24.

Internet devra aussi, progressivement,  faciliter les actes de gestion quotidiens d’une officine comme la gestion des stocks et la possibilité d’un réapprovisionnement en ligne, par exemple (supply chain management).
Nous avons aujourd’hui la technologie nécessaire pour assurer cet ensemble de services de manière fiable et l’organisation logistique indispensable, qui est notre core-business.

Quel impact pensez-vous que la mise en place d'une stratégie on-line puisse avoir sur l'organisation et le management, notamment de la force de vente ? Pensez-vous que cette stratégie sera bien acceptée ? La "culture Internet" est-elle déjà présente chez Dépolabo ?

Nous pensons qu’Internet ne se substituera jamais à la relation directe et à la confiance qui peut s’établir entre deux personnes ; le rôle du réseau de délégués pharmaceutiques restera donc primordial.

L’utilisation de la cyber-commande par le pharmacien constitue une ressource supplémentaire mise à la disposition du délégué et de l’officine, un prolongement de la relation professionnelle qui a été établie souvent depuis de nombreuses années.

La force de vente de DEPOLABO a parfaitement compris l’importance de ce nouvel outil et travaille actuellement pour l’intégrer dans le cadre de ses activités. Nos délégués feront la promotion de ce nouveau service, comme ils ont su le faire depuis de début à chaque innovation que nous avons mise en place.

Aux Etats-Unis, les places de marché on line sont devenus des acteurs incontournables dans le secteur du matériel médical et de la santé. L'Europe va probablement connaître la même évolution, qu'en pensez-vous ?

Il est difficile aujourd’hui de comparer la situation Américaine à la situation Française ou Européenne car les législations sont très différentes dans le domaine du médicament, la culture également.
En raison de leur engouement rapide pour cette nouvelle technologie, les Etats-Unis ont aussi essuyé le revers de la médaille et connu des dérives graves à cause de sites qui proposaient l’achat de médicaments directement aux patients sans aucun contrôle médical.

Les législations existantes dans les différents pays Européens sont beaucoup plus rigoureuses à ce niveau en rendant obligatoire par prescription  et la délivrance directe du médicament au patients par un pharmacien, sans intermédiaire.

Bien sûr, aucune législation ne peut mettre à l’abri de dérives à 100% mais cela constitue tout de même un rempart. Une évolution de la législation interviendra nécessairement pour permettre son adaptation à la dimension mondiale de l’e-commerce mais des garde-fous resteront indispensables dans le domaine des médicaments. C’est une nécessité de santé publique.

Par ailleurs, malgré l’explosion de l’e-santé Outre-Atlantique, la grande majorité des sites restent déficitaires ; nous assisterons nécessairement à un assainissement du marché. Seuls survivront les sites qui apporteront une vraie valeur ajoutée à leur clientèle et sauront s’intégrer dans la chaîne naturelle du médicament.

Avez-vous déjà envisagé une stratégie de partenariats avec d'autres distributeurs ou grossistes-répartiteurs pour créer une place de marché dans le domaine du médicament ?

Nous avons développé un outil pharmalogistique performant qui nous permet de distribuer, en 2000, plus de 12 % des médicaments consommés en France, aussi bien auprès des grossistes répartiteurs que des officines et des hopitaux. Nous venons d’ouvrir, près d’Angers, en septembre 2000, un nouveau site de distribution répondant aux normes les plus hautes en matière de sécurité pharmaceutique et d’efficacité ; deux autres sites de très grande capacité (20000 m2) verront le jour en 2001.

Nous avons  donc démontré que nous pouvons, par croissance interne , mettre à la disposition des groupes pharmaceutiques les plus exigeants l’outil de distribution performant dont ils ont besoin dans le cadre de leur croissance en France.
Nous avons également intégré l’e-commerce dans notre organisation, à un moment où les nouveaux acteurs qui sont entrés sur ce marché par la création de portails recherchent maintenant des solutions pour avoir la logistique nécessaire pour assurer ce service : c’est un métier qui ne peut pas s’improviser. Nous sommes, bien sûr, prêts à envisager un « e-partenariat » su cela peut constituer un bénéfice en matière de santé publique et pour les professionnels de santé dans leur ensemble.
Nous envisageons également ce type de partenariats dans un cadre Européen.

 



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4 octobre 2000

 

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