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Christian GRENIER
Président de Népenthès,
premier groupement de pharmaciens d’officine

"Les pharmaciens d'officine et les nouvelles
technologies de l'information"

 

Les pharmaciens ont la réputation d’appartenir à la catégorie des professionnels de santé s’étant le plus facilement adaptée aux Nouvelles Technologies de l’Information et d’en avoir appréhendé la plupart des enjeux.

Rencontre aujourd’hui avec le leader du premier groupement de pharmaciens d’officine, Christian GRENIER, pharmacien à Houilles dans les Yvelines. 

Tout d’abord, qu’est-ce que NEPENTHES ?

 NEPENTHES est un groupe de moyens et de développement comprenant :

  • COPHARMEC, qui est un groupement rassemblant un millier de pharmaciens

  • Un organisme intermédiaire, qui prend en charge la télétransmission des Feuilles de Soins Electroniques en direction des caisses d’assurance du régime tant obligatoire que complémentaire pour 600 pharmaciens de la région parisienne

  • Un concentrateur national pour la télétransmission des FSE

  • Un organisme de formation et d’information

  • Enfin, dans peu de temps, un site Internet et un réseau Intranet

 

Vous avez été parmi les premiers à tester la télétransmission. Qu’en pensez-vous ? 

La télétransmission a démarré à la suite des accords nationaux du 11 mars 86 et nous avons suivi depuis lors toutes ses évolutions. Nous avons débuté en région parisienne avec les CPAM et la Mutualité, puis progressivement avec tous les organismes qui le souhaitaient. Cela n’a pas été facile car une bonne partie des organismes payeurs éprouvaient de fortes réticences vis à vis de la télétransmission.

Le mouvement s’est accéléré avec le plan Juppé puisque tout le monde, aussi bien professionnels de santé qu’organismes payeurs, s’est retrouvé dans l’obligation de faire de la télétransmission. Notre organisme intermédiaire a alors trouvé un second souffle.

Nous avons été les premiers à tester, en grandeur nature, dans le département des Yvelines, le procédé SESAM, c’est-à-dire le zéro papier et zéro vignette. Cette mise en place a demandé environ deux ans de travail pour 300 pharmacies avec uniquement la CPAM du 78.

Lorsque je songe à ces deux ans de travail, je ne peux m’empêcher d’être inquiet pour l’assurance maladie qui s’engage dans un chantier colossal avec la connexion de quelques 300 000 professionnels de santé !

 

A ce propos, comment percevez vous l’état d’esprit des pharmaciens par rapport à la nécessité de recourir aux outils informatiques ?

Je vous apporterai une réponse en deux temps. Les pharmaciens ont été les premiers à s’équiper tant pour la gestion de leur officine que pour la télétransmission. Ils ont donc en ce domaine à la fois l’expérience et l’ouverture d’esprit pour s’adapter à l’évolution du système. Par contre, ils subissent aujourd’hui les inconvénients paradoxaux d’avoir été les premiers à s’équiper et par conséquent de devoir évoluer et faire évoluer leur matériel. Ils ont en effet des sociétés informatiques diverses et variées qui se partagent le parc et qui ont du mal à faire évoluer les outils, en particulier vers l’Internet mais également vers tout ce dont on va avoir besoin en terme de qualification d’actes, de suivi de patients, voire même de gestion de l’officine.

 

Qu’est-ce que cela implique en termes de suivi des patients par exemple ?

On demande aujourd’hui aux pharmaciens de vérifier systématiquement l’ordonnance. C’est à dire de contrôler les éventuelles interactions médicamenteuses ou la posologie. Il leur incombe également la mission de conseiller le malade (à quel moment de la journée il doit prendre le remède, etc.). Leur rôle consiste également à vérifier si par rapport à son fichier patient, le produit prescrit n’est pas en contradiction avec un traitement précédent ou avec une pathologie qu’on a pu signaler en cours de route.

J’espère que l’outil informatique pourra permettre d’améliorer l’acte pharmaceutique, de mieux inclure le pharmacien dans la mécanique de dispensation des soins et peut-être même d’apporter la preuve qu’il peut participer fortement à la maîtrise de l’évolution des dépenses de santé.

 [Suite de l'interview]

Juin 1998

 

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de l'année 2002

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