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Ghislain Crassard
General Manager, EumediX.fr SAS


Je comprends le terme de "place de marché virtuelle", mais nous ne considérons pas notre activité comme virtuelle.


Propos recueillis par Christine Bouchet

3 avril 2001

  Pouvez-vous nous retracer rapidement l'historique de votre société et ses objectifs (ouverture des site, expansion en Europe, communication) ?

La société eumediX a été fondée en février 2000 aux Pays Bas, par trois cadres exécutifs de l'industrie pharmaceutique, qui au cours de leurs différentes expériences dans le monde de la santé, et celui de l'industrie biomédicale, ont acquis la conviction que les processus d'achat, c'est à dire de préparation, et de négociation des contrats dans le monde hospitalier, pourraient être singulièrement améliorés par la mise en place d'une méthodologie rigoureuse et d'outils d'aide à la formalisation et à la décision.
La société s'est ensuite répandue dans les principaux pays européens, dont la France dont l'activité a démarré au mois de mars 2000, sous la forme d'une société par actions simplifiées au capital de 100 000 €.
Ils ont également découverts que les prestations et soutiens existants en ce domaine étaient mono-dimensionnels, c'est à dire soit dédiés aux fournisseurs, soit dédiés aux acheteurs.
C'est ainsi que l'initiative est née, pour réaliser la synthèse par une utilisation raisonnée des nouvelles technologies au sein d'une démarche globale, pour apporter l'optimisation des processus d'achat de manière équilibrée et neutre aux fournisseurs et aux acheteurs du monde hospitalier.

 Quelle est votre cible privilégiée (établissements publics ou privés, taille…) ?

Nous n'avons aucune exclusive, pour la raison simple que la démarche mixte d'outils et d'accompagnement dont bénéficient les établissements grâce à eumediX s'adapte parfaitement à tous les types d'établissements, qu'ils soient de statut public ou privé, et que leur taille soit très importante ou au contraire plus modeste.
Bien sûr les effets de leviers obtenus grâce à cette démarche sont à la mesure de chacun, mais c'est une force majeure d'eumediX que d'avoir su développer un système dont la souplesse ne le limite pas à un segment restreint du marché des achats de l'hospitalisation en France et en Europe.

 Comment recrutez vous clients et fournisseurs (campagne de communication, contact direct…) ?

Le mot "recrutement" ne nous paraît pas à proprement parler le meilleur terme pour définir précisément notre démarche. En effet, nous sommes, comme je vous l'ai indiqué, des accompagnateurs et notre logique est donc beaucoup plus orientée vers la maîtrise d'un management par projet ou par groupe de projets, plutôt que vers un recrutement, visant à valoriser un site par le nombre de ses adhérents. D'autre part notre modèle économique implique que nous ne fondons pas la valeur ajoutée de notre service et sa rémunération sur le paiement d'un abonnement, qui nous paraît peu générateur de revenu, et beaucoup plus adapté à une démarche de type base de donnée qui n'est pas notre approche initiale de ce domaine d'activité.

 Votre site permet-il réellement de gérer les appels d'offre ?

Bien sûr, et en évitant la confusion qui règne dans la nature des éléments importants de la notion d'appel d'offre. La plus value que nous apportons dans un premier temps n'est pas celle de publier de manière statique les appels à la concurrence. Pour le domaine public, le site du Bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP) et d'autres confrères privés le font d'une manière très efficace. Au contraire, c'est dans le dynamisme de la démarche que nous permettons de réellement gérer les appels d'offres, parce qu'une bonne gestion de ces opérations réside dans leur réussite économique et dans l'amélioration de la qualité des résultats obtenus, plutôt que dans l'affichage statique de données.

 Vous ne demandez pas de frais d'abonnements aux fournisseurs ni aux acheteurs, mais vous vous rémunérez sur les transactions effectuées via votre site. A titre indicatif, quel pourcentage de la transaction demandez-vous aux uns et aux autres ? Quand pensez-vous atteindre l'équilibre ?

Notre conception est simple, les acheteurs et les fournisseurs ne doivent pas payer pour voir, mais plutôt investir le juste prix associé au service qu'ils reçoivent. C'est pourquoi la notion d'abonnement très utilisé dans l'économie et la diffusion vers le grand public nous paraît moins adaptée pour les échanges du monde professionnels. Nous nous rémunérons donc effectivement par un pourcentage d'honoraires, variable selon les montants traités et la pérennité de notre partenariat avec nos clients, du montant de la transaction réalisée.
Pour vous donner une indication importante, les montants transactés par eumediX au cours des négociations du dernier trimestre 2000 ont été de l'ordre de 25 Millions de Francs.

Suite et fin (2/2)

Toutes les interviews
de l'année 2002

Novembre 2002

Yannick Plétan Vice-président de la division médicale Pfizer France

Pr Pierre Bey Directeur de la section médicale de l’Institut Curie, Dominique Stoppa-Lyonnet chef du service de génétique oncologique à l’Institut Curie

Frédéric Allemand directeur de Genopole® Entreprises

Juillet 2002

Guy-Charles Fanneau de La Horie Biogen

Thierry Boccara PDG du Groupe OPTIUM

Jean Charlet
Ingénieur Chercheur Direction des systèmes d'information de l’AP-HP

Karine Didi
Directrice du réseau Océane

 Mars 2002

Jean de Charon
Président de Doctissimo
«Nous allons vivre une révolution de velours».

Max Ponseillé, Président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée
«Nous étions confrontés à un problème de justice sociale ».

Odile Corbin
Directeur Général du SNITEM
«La France est encore loin du taux moyen d'équipement de certains pays européens ».

Israël Nisand
Chef du service de gynécologie obstétrique
CHU de Strasbourg
«Jurisprudence Perruche : " c'est à la solidarité nationale d'intervenir " ».

Pr Jacques Marescaux
Chef du service de chirurgie digestive et endocrinienne
CHU de Strasbourg
«La chirurgie passe de l'ère industrielle à l'ère de l'information».

Lawrence C. Mahan
Directeur du développement des biotechnologies
de l'Etat du Maryland
«Dans les biotechnologies, l'argent est nécessaire, mais ne fait pas tout».

Patrice Cristofini
Président de l'AFTIM
«La santé au travail ne doit pas se limiter à la visite médicale obligatoire et à la déclaration d'aptitude».

   
     
     
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