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Dr Richard Guédon
Direction Santé Individuelle
Groupama Assurances

 

Dr Richard Guédon

"Les groupes de progrès pourraient passer des contrats avec les caisses locales sur des objectifs de santé publique"


Propos recueillis par Hervé Nabarette

26 février 2003
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Groupama vient de mener à son terme le projet "Groupama Partenaire Santé". Cette expérimentation a reposé sur la mise en place de "Groupes de progrès", composés de médecins généralistes motivés pour améliorer leur pratique quotidienne.

 A posteriori, le projet des groupes de progrès apparaît comme une réussite. Comment l'idée est-elle venue à Groupama ?

L'idée des groupes de progrès a été développée par analogie avec les cercles de qualité qui avaient fait leurs preuves dans de nombreux secteurs industriels, à la recherche d'une réduction du nombre de défauts dans les process de production.

 L'expérience a débuté début 2000 et devait durer 18 mois. Pourquoi les résultats ne sortent-ils que maintenant ?

L'expérimentation a été prolongée jusqu'à fin 2002 à la demande de tous les partenaires. Les aspects qualitatifs rendent compte de 3 ans de travail. L'évaluation sur les dépenses s'est faite à la date prévue dans l'arrêté ministériel, c'est-à-dire au bout de 18 mois.

 Les médecins qui ont accepté de participer sont-ils représentatifs ? Avez-vous vérifié par exemple que les médecins référents n'y étaient pas surreprésentés ?

Les médecins partenaires étaient globalement représentatifs de leurs confrères des régions rurales du point de vue de l'âge, du sexe, de la taille de la clientèle, du profil de prescription. Les médecins référents y étaient en effet plus nombreux dans les Pyrénées Atlantiques : 30 % de l'effectif "Groupama Partenaires santé" contre 15 % dans l'ensemble de la population des M.Gs de ce département. Pour l'Allier et les Côtes d'Armor, la proportion de médecins référents était très faible et identique dans et hors du réseau.

 Un tiers des patients potentiels seulement ont adhéré à l'expérimentation… Comment expliquer cette faible proportion ?

Ce chiffre est très largement supérieur aux adhésions des assurés dans des dispositifs comparables : moins de 1 % des patients adhèrent à l'option conventionnelle "médecin référent" pour 9 % des M.Gs au plan national. Seule la mobilisation des élus locaux de Groupama et de la M.S.A a permis d'obtenir ce chiffre. De gros efforts sont nécessaires pour impliquer la population dans des actions de maîtrise des dépenses de santé, fussent-elles aussi souples que notre expérimentation.

  On a le sentiment qu'il y a peu d'enseignements à tirer côté des patients… Qu'en pensez-vous ?

Les groupes de médecins étaient au cœur du système, et nous n'avons cherché à impliquer les assurés qu'en fonction du travail de ceux-ci, ce qui explique que les occasions les mobiliser soient restées modestes. Cela dit, les réunions communes avec les médecins ont été un succès là où elles ont été organisées : sur le dépistage dans l'Allier, sur les "gestes qui sauvent" en Pyrénées Atlantiques. Par ailleurs, les assurés ont massivement contribués à l'évaluation.

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