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Janvier 2001

Directmedica :
devenir le site des commandes directes pour les pharmaciens d’officine

Herve Nabarette

22 décembre 2000

Né au début du mois de décembre, Directmedica est un site qui met en relation les pharmaciens et les laboratoires pour permettre aux premiers de commander en direct aux seconds une partie de leurs médicaments. Le site offre aussi différents services d’information aux pharmaciens, en espérant bien devenir leur portail de référence.

Directmedica a pour ambition de permettre aux pharmaciens de commander auprès des laboratoires des médicaments OTC, génériques, semi-éthiques et de la parapharmacie, le médicament éthique étant exclu du champ. Ses créateurs sont partis du constat que les pharmaciens manquaient de temps pour procéder efficacement à leurs commandes directes, qui sont des commandes moins fréquentes (elles sont passées une ou deux fois par mois), et qui sont adressées soit directement aux laboratoires, soit à des dépositaires. Le site offre un accès centralisé aux catalogues des laboratoires partenaires et une gestion simple des commandes (archivage, rappel d’une commande, bon de commande unique quel que soit le laboratoire…). Les pharmaciens connaissent les nouveautés et les opérations promotionnelles des laboratoires. Des responsables de clientèles sont disponibles pour former le pharmacien à la commande en ligne. Celui ci a aussi la possibilité d’appeler un numéro vert. Par ailleurs, les pharmaciens peuvent recevoir une information personnalisée selon leur profil. Directmedica vérifie que toute inscription (en ligne) est bien le fait d’un pharmacien.

Directmedica se présente comme le partenaire des laboratoires qui peuvent dynamiser par ce biais leurs ventes directes auprès des pharmaciens d’officine. Le site propose, dans le respect des directives de la CNIL, une remontée d'informations sur les besoins et les habitudes d'achat des pharmaciens. La définition de l’offre, la validation des commande, la livraison et la facturation restent sous la responsabilité du laboratoire. Le site revendique aujourd’hui 17 laboratoires inscrits.

Le fond de capital risque Index Ventures a investi 31 millions de francs dans le site. Directmedica compte sur les laboratoires adhérant pour constituer sa principale source de revenus. Pour réussir, le site devra s’imposer comme un portail B to B de la profession. Plusieurs éléments sont à en prendre en compte pour comprendre ce défi :

  • Aujourd’hui, 30% des pharmaciens sont connectés à Internet, 90% sont informatisés et télétransmettent déjà 95% de leurs commandes aux grossistes-répartiteurs. 50% des pharmaciens devraient se connecter au Web d’ici fin 2001. Pour répondre à leurs attentes, Directmedica a passé des accords de co-branding avec des fournisseurs d’accès à Internet.
  • Du fait de la pression des pouvoirs publics sur le coût de la distribution, la vente directe va certainement être amenée à se développer. Les pure-players comme Directmedica devront offrir une vraie valeur ajoutée avec des marges raisonnables pour être acceptés par les pharmaciens et les laboratoires.
  • Des acteurs traditionnels de la distribution comme Depolabo sont aussi sur le net. Ils ont l’avantage d’être connus des pharmaciens et d’être déjà partenaires des laboratoires. Directmedica n’est pas réellement un concurrent direct car il ne propose aucune solution logistique mais pourrait, dans une relation de partenariat, proposer son savoir-faire informatique en échange.

Finalement, le défi de Directmedica consiste à s’imposer à l’officine où la demande est encore faible, à séduire les laboratoires qui pourraient les voir comme de nouveaux intermédiaires et à trouver les bons partenaires pour valoriser son offre d’infomédiaire. Pour l’instant, les différents business models de ces pure-players n’ont pas fait leurs preuves. D’abord, ils ne s’attaquent pas aux médicaments éthiques qui représentent 80% du chiffre d’affaire des officines ; difficile d’atteindre la taille critique dans ces conditions. Ensuite aucun acteur pharmaceutique ne pousse à ce genre d’initiative et, même si les laboratoires ont la volonté affirmée d’être présents sur le Net, ils considèrent que le CA réalisé par ce biais restera marginal. Enfin, les pharmaciens ne sont pas encore prêts à modifier aussi radicalement leur façon de commander si on ne leur fournit pas des outils simples. Dans ces conditions, pour ces places de marché du médicament, il est urgent d’attendre, mais cela coûtent cher et seuls ceux qui ont levé suffisamment de fonds seront encore là pour voir la commande en ligne se généraliser.



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