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Productivité et performances informatiques :

le temps des interrogations

Les ordinateurs et les outils informatiques permettent-ils aux individus et aux organisation de réaliser des gains significatifs en matière d’innovation, d’efficacité et de productivité ? Cette question revient dans de nombreux débats actuels, qu’il s’agisse de l’évolution de l’Internet, des adaptations managériales rendues nécessaires par l’avènement des 35 heures, de la formation professionnelle ou du développement des logiciels libres. François de Closet a porté sur la place publique ce débat en dénonçant dans son dernier ouvrage l’Imposture informatique. Il constate que la plupart des utilisateurs n’ont pas besoin de disposer d’outils de plus en plus sophistiqués pour répondre à leurs besoins. Il reproche aux constructeurs informatiques et aux éditeurs de logiciels de fonder leur stratégie de croissance sur le principe du « toujours plus », sans se préoccuper réellement des usages de la population et des enjeux informationnels auxquels font face les organisations.


La productivité informatique, un enjeu sous-estimé

Les directions informatiques, pivot  d’une approche stratégique des systèmes d’information


La productivité informatique, un enjeu sous-estimé

En dépassant les approches polémiques, les individus et les organisations sont aujourd’hui tenus de s’interroger sur la façon d’optimiser les coûts et les usages informatiques. L’enjeu conditionne la compétitivité et l’excellence des individus (donc leur projet de carrière) comme des structures. Médecins, juristes, managers, dirigeants et informaticiens sont à peu près égaux devant ce défi, même s’ils ne font pas face aux mêmes missions pour le relever. Tous, en effet, peuvent aujourd’hui être considérés comme des « travailleurs du savoir », des cols-blancs dont la principale qualité consiste à gérer un savoir complexe et à traiter de l’information, en relation avec d’autres intervenants.

A cet égard, la question de la rentabilité – individuelle et collective - des systèmes est aisément perceptible au travers d’exemples :

Quel est le coût d’un bug informatique qui empêche
un responsable marketing de travailler pendant six heures ?
Quand un médecin hospitalier perd du temps inutilement sur un ordinateur parce que le logiciel ne permet pas d’accéder rapidement et simplement aux dossier médicaux, comment évaluer les conséquences pour le système et pour les patients ?
Alors que le temps improductif passé par les cadres sur leur PC est évalué entre 20 % et 40 %, comment appréhender les conséquences en cascade pour l’organisation (pertes de productivité, démotivation, problèmes de coordination, etc.) ?
Quand une entreprise perd des données, faute d’un système de sauvegarde satisfaisant, quel est le coût du sinistre ?
Quand la force de vente d’un laboratoire et ses responsables marketing manquent de visibilité sur leurs prescripteurs et leurs patients faute d’avoir développé un système unifié, cohérent et structuré de gestion de la relation client (CRM), comment évaluer le préjudice subi, en termes d’image de marque, de ciblage marketing et, in fine, de parts de marché ?

Chacun reconnaîtra dans ces exemples des situations usuelles. Bizarrement, alors que les organisations ont conscience de ces problèmes récurrents, peu de réponses sont apportées pour relever le défi de la productivité informatique. Deux indicateurs en témoignent :

1.

La plupart des organisations ne connaissent pas le TCO (total cost of ownership) de leur  matériel informatique. Cette ignorance est étonnante car les entreprises ne semblent pas appliquer aux outils informatiques la même rigueur de gestion que pour leurs équipements industriels. La rentabilité du capital informatique n’est pas traité au même niveau que pour une machine-outil, qu’il s’agisse du taux d’occupation, du coût d’entretien, de l’adaptation des process de management et de formation du personnel. Cela est d’autant plus dommageable dans les industries où le TCO est très élevé, à cause d’un recours très fort à des progiciels et à des systèmes EDI spécifiques, comme dans la pharmacie.

2

La plupart des organisations ne prennent pas le soin de mesurer ex-post le retour sur investissement de leurs projets informatiques (selon de nombreuses études, seulement 5% des entreprises mesurent le ROI d’un projet informatique). Conséquence : les entreprises comme les établissements hospitaliers s’interdisent de facto d’initier un cercle vertueux d’apprentissage et d’innovation informatique. Les raisons de cette démission collective sont connues : la mesure du ROI informatique est complexe, elle met en jeu des indicateurs tabous (ex : la rentabilisation d’un ERP tient compte des économies réalisées en matière de personnel). Surtout, elle peut mettre en difficulté de nombreux intervenants au sein des organisations, des commanditaires d’un projet à leurs exécutants. Le risque est gros, quand on sait que 95 % des projets informatiques se concluent par un dépassement significatif des budgets prévisionnels ou des délais, ou par un non respect de certaines spécifications importantes. Comme les responsabilités sont complexes à démêler, la plupart des organisations préfèrent jeter un voile pudique sur les résultats obtenus …

Suite et fin (2/2)

15 mars 2001

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