Découvrez Medcost

Plan du site

Contactez-nous

33, rue Raffet
75 016 Paris
Tél : 01 42 15 08 08

Le Net plus ultra de la sante.fr


Mathieu Ozanam

     15 mars 2001

« Le Bhazzar de l'Hyper Vide vous souhaite la bienvenue ». L’internaute incrédule qui après avoir tapé l’adresse bhv.org pensait pouvoir visiter son grand magasin parisien préféré, en sera pour ses frais. L’an dernier les « coucous » sévissaient sur la Toile. Ces internautes indélicats s’appropriaient le nom d’une marque ou d’une société en déposant le nom de domaine auprès d’un organisme d’enregistrement, avec l’espoir de la céder à son propriétaire « naturel » moyennant finance. Autre motivation : l’effet supposé d’aspirateur d’audience de certaines adresses. D’où par exemple le duel au sommet entre deux Américains pour la possession du fameux sex.com.
Pas de problème de cette nature pour le ministère de la santé et son portail sante.fr ouvert depuis 1998, le nom ayant été retenu auprès de l’AFNIC, quelques mois avant qu’elle ne durcisse sa politique d’attribution. Le ministère et les agences ont en effet pris assez tôt le virage d’Internet, mais semblent ne pas avoir beaucoup évolués depuis, tant dans les outils utilisés (peu de moteurs de recherches et peu de newsletters) que dans la façon d’appréhender son public. Le nombre d’internautes a considérablement augmenté en trois ans et l’audience potentielle s’en est trouvée élargie.


Le ministère et sept agences

« Vous savez, nous ne sommes pas dans une start-up… »

Une orientation plus grand public

Et les autres ministères ?


Le ministère et sept agences

Le site du ministère de la santé fait figure de parent pauvre face à ceux des autres ministères, qu’il s’agisse de celui très esthétique et parfaitement à jour du ministère de l’Agriculture ou de celui des Affaires Etrangères et de sa visite du Quai d’Orsay en vues panoramiques. A sa décharge il faut reconnaître qu’il existe depuis 1997 et que sa mue est prévue pour cette année, vraisemblablement après l’été. Sa nouvelle version sera plus colorée et présentera davantage d’illustrations, tout en délivrant une information plus facilement compréhensible pour des néophytes.
Quant à Sante.fr, avec un tel titre l’internaute aurait pu s’attendre à visiter une sorte de référence universelle et encyclopédique sur la santé, le must du must des sites santé. Mais il lui faut se rendre à l’évidence, ses ambitions sont beaucoup plus modestes. Il s’agit en réalité d’un portail dans la plus simple acceptation du terme avec en tout et pour tout une page d’accueil qui souhaite la bienvenue et propose des liens vers sept agences et le ministère : l’AFSSAPS, l’AFSSA, l’ANAES, le CFES, l’EFS, l’InVS et l’OPRI. Pour lever les derniers doutes sur le caractère du portail, un avertissement précise que « les sites Internet accessibles depuis l’adresse sante.fr relèvent d’institutions publiques dont les missions sont sans objet commercial ». En clair, pas de ça chez nous ! Cette sobriété on la retrouve sur la plupart de ces sites. Peu d’illustrations, des tunnels de pages noircies de textes, un graphisme parfois très géométrique.

« Vous savez, nous ne sommes pas dans une start-up… »

« Vous savez, nous ne sommes pas dans une start-up. Dans notre milieu les choses évoluent à leur rythme, et plusieurs étapes de validation sont parfois nécessaires pour obtenir les crédits nécessaires à tel ou tel développement. De plus l’utilité d’Internet n’est pas toujours bien comprise par nos équipes dirigeantes » s’excuse presque l’un des webmestres. Autre exemple de la rigueur que l’on peut rencontrer sur ces sites, l’avertissement qui apparaît lorsque le visiteur quitte le site de l’ANAES en cliquant sur un site répertorié dans l’annuaire : «  Attention ! Vous allez quitter le site de l’ANAES. Le lien proposé est donné à titre indicatif. Les informations que vous trouverez ne sont pas sous notre responsabilité ». Le ton utilisé peut paraître sévère, il révèle que la cible initiale de ces sites étaient destinés aux professionnels de santé et aux professionnels de la profession, et pas au grand public, hormis le site du  Comité Français d’Education pour la Santé bien sûr.
Pas très attrayant donc, mais rien que du sérieux, et le site de l’ANAES est dans sa catégorie un modèle du genre. Difficile par exemple de faire plus complet que sa carte d’identité et sa base documentaire, constituée  depuis sa création en 1997, est des plus solides avec plus de 150 titres au catalogue, téléchargeables et entièrement gratuits. Il faudra bientôt y ajouter la masse de documents produits par feu l’ANDEM entre 1991 et 1997 qu’il reste à scanner, et des traductions en anglais en projet.

Suite et fin (2/2)

15 mars 2001

Dossiers Internet Médical



momes.net
momes.net
ados.fr
ados.fr
doc tv
doc.tv
fluctuat.net
fluctuat.net
Suivez toute
l'actualité
du Foot
 


DOSSIER START-UP

La croisière ne s'amuse plus.
A vos dés.

CHIFFRES EN SANTE

Les 10 derniers articles de l'Internet Médical

 6 novembre 2002
Le WAP est mort, vive l’I-mode

Inetsanté : Internet, pathologies chroniques et professionnels de santé

 4 septembre 2002
Santé et Nouvelles Technologies de l’Information

12 juillet 2002
Le retour des cyberchondriaques

Trophée MFP

 8 mars 2002
Medisite story

Les lauréats des Prix Nobel ont des visions de l'Internet

Le CHRU de Strasbourg ausculte ses investissements informatiques

Proximologie.com, un concept signé Novartis

 19 novembre 2001
Hospimedia : Le dernier né des sites santé

{bandeaudroitbas}

   
   
     
Copyright © Medcost 2005 - Tous droits réservés.    
 
Dossiers
Plan du site
 
Références : Doctissimo I Caradisiac I Ados.fr I Momes.net I gnomz.com I fluctuat.net