ONCORA
Réseau en oncologie de la région Rhône-Alpes
David
BEME
7 mars
2000
42 établissements (la
plupart des Centres Hospitaliers Publics, l'hôpital d'instruction
des Armées Desgenettes, 6 établissements privés participants au
service public hospitalier, une dizaine de cliniques privées et
des membres associés) composent le réseau ONCORA.
Dix autres structures
sont en instance d'agrément. Il est clair qu'à terme ce réseau ambitionne
de couvrir l'essentiel de la prise en charge des malades cancéreux
de la région Rhône-Alpes (5,5 millions d'habitants).
Tels que définis sur
le site
officiel du réseau, ses objectifs sont :
-
favoriser l'équité
d'accès à des prises en charges de qualité et dans la proximité
par l'élaboration de référentiels de pratiques médicales,
l'évaluation de leur implémentation dans la pratique du réseau,
la concertation pluridisciplinaire à toutes les étapes du projet
thérapeutique
-
favoriser la démarche
de qualité, de gestion des risques et de l'accréditation dans
le réseau,
-
créer les conditions
de la mise en place d'un dossier unique de cancérologie régional,
-
gérer et administrer
un système d'informations performant, sécurisé et utilisant
les moyens modernes de communication : un serveur interactif
sous le nom d'ONCORANET, télémédecine et visioconférence,
-
réfléchir aux moyens
et conditions de garantie de qualité dans toutes les filières
par pathologie dans le réseau,
-
faire progresser la
recherche clinique,
-
étudier les modes
de financement permettant de faire évoluer le réseau,
-
mettre en place une
prise en charge pluridisciplinaire des patients,
-
élaborer des standards
thérapeutiques et diagnostics communs à l'ensemble du réseau
(s'appuyant sur la méthodologie de SOR de la FNCLCC). Selon
sa Convention constitutive, " ONCORA est un partenaire
actif du projet SOR par la définition de questions pertinentes
pour les acteurs de la région qui sont transmises aux experts
nationaux des groupes SOR pour une recherche en Evidence-Based
Medecine = ONCORA bénéficiaire des SOR et co-initiateur de nouveaux
SOR selon une procédure définie et soumise au conseil scientifique
des SOR."
-
établir un dossier
minimum commun de cancérologie, et échange de données concernant
les patients et les activités des services, pour une meilleure
connaissance des besoins régionaux et le développement de l'évaluation
médicale,
-
évaluer la procédure
de définition d'un guide de recommandations, des modifications
de pratiques observées, des conséquences économiques de la rationalisation
des pratiques,
-
ouvrir l'hôpital sur
la ville en créant des axes privilégiés de concertations, de
coopération entre les services hospitaliers, des praticiens
libéraux, des intervenants sociaux,
-
enrichir et capitaliser
le savoir-faire du réseau,
-
rationaliser l'utilisation
des équipements lourds et la prise en charge hospitalière.
Selon le Dr Fadila
Farsi, coordinateur du réseau (cf. interview complète), "
la structuration juridique de notre réseau en GIP est notre prochaine
étape; elle est déterminante en ce qu'elle rend plus visible l'indépendance
de la structure de coordination par rapport à tout établissement
du réseau." Une importante réflexion est également engagée
concernant le partage du dossier médical. Quant aux autres étapes
de développement, " si nous les avions déjà dans nos têtes,
cela voudrait dire que nous sommes déjà figés dans un projet bien
arrêté et cela n'est pas le cas. Il faut aussi souligner, que le
travail en réseau nécessite aussi que les moyens développés et qui
ont fait la preuve de leur efficacité, comme le référentiel de pratique,
soient mis à jour constamment et il s'agit aussi pour nous de faire
vivre ces " outils ", comme nous le faisons déjà depuis
1994. "
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7
mars 2000
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