Découvrez Medcost

Plan du site

Contactez-nous

33, rue Raffet
75 016 Paris
Tél : 01 42 15 08 08

Pr Patrice Degoulet

Responsable du projet
Système d'Information à
l'Hôpital Européen Georges Pompidou

(http://www.hbroussais.fr/HEGP)

Pr Degoulet

" L'objectif est donc de mettre en place un dossier patient multimédia unique, d'accès immédiat et partagé dès la première année. "

20 mai 2000

Quels sont les objectifs du système d'information (SI) mis en place à l’Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP) ?

L’objectif du SI est de compléter la gestion administrative habituelle d’un hôpital par une gestion de la production de soins. Il faut pouvoir gérer un dossier unique pour tous les patients qui viendront à l’HEGP avec des composants de spécialités et en même temps gérer toutes les procédures dont on a besoin pour prendre en charge un patient : actes, rendez-vous, retours d’examens complémentaires. L'objectif est donc de mettre en place un dossier patient multimédia unique, d'accès immédiat et partagé dès la première année. A moyen terme, on envisage de donner accès aux médecins de ville à certains éléments du dossier de leur patient par une solution de type extranet.

Au sein de l’hôpital, le dossier ou des parties de dossier seront accessibles à tous les professionnel de santé possédant les autorisations nécessaires. Un infirmier n’accède pas aux mêmes informations qu’un médecin. Les médecins gèrent la partie prescription et compte-rendus. Les infirmières gèrent les pancartes électroniques en choisissant les paramètres vitaux qu’elles veulent recueillir : elles peuvent plus facilement organiser leur plan de soin et leurs transmissions. Les secrétaires tapent les comptes rendus directement dans le dossier, participent à la gestion des rendez-vous. Lorsqu'on demande des examens complémentaires, la pharmacie ou la radiologie, par exemple, peuvent accéder aux parties du dossier dont ils ont besoin de consulter avant de pratiquer l'examen.

L’HEGP a aussi investi dans une chaîne robotisée qui prend en charge les examens courants. Un transport automatique des prélèvements va être mis en place avec un système de valise ou de tubes pneumatiques. A l’arrivée des tubes, le tri sera automatisé. Les résultats des prélèvements seront automatiquement intégrés dans le dossier électronique : cela concerne tous les laboratoires, sachant que le taux d’informatisation sera plus ou moins rapide en fonction de la complexité des plateaux techniques (immunologie, bactériologie, radiologie). En radiologie, il y a deux aspects : la partie textuelle (demande d’examen, prise de rendez-vous, retour de résultat et compte rendu) et la partie image qui sera accessible via un réseau parallèle de type PACS. C'est un réseau de communication et d’archivage des images. Pour qu'il n'y ait pas de problèmes de performance sur le réseau, les images numérisées ne seront au départ accessibles que sur un nombre limité de postes. Elles seront ensuite progressivement accessibles sur la totalité des postes de l’HEGP.

Avez-vous intégré ou avez-vous le projet d’intégrer des applications de système expert en matière d’aide à la prescription, de suivi de protocoles thérapeutiques, ou d’aide au diagnostic ?

Pour la prescription thérapeutique, le médecin peut se connecter au TERIAK afin de vérifier les contre-indications ou d’interactions éventuelles. Autre partie importante pour les pharmaciens : les prescriptions doivent être vérifiées et validées par un pharmacien. Nous avons donc développé un outil de validation pharmaceutique.

Toujours au niveau de la pharmacie, un logiciel, GENOUA, s’occupe de l’approvisionnement. Un appareil conditionne les médicaments. Il est relié au système informatique et fabrique des piluliers où figurent le nom du patient et l’horaire de la prise, d'où une meilleure traçabilité et une diminution des risque d'erreur.

Pour l'instant, nous n'avons pas d’outil d’aide au diagnostic. C’est un outil que l’on mettra en place mais ultérieurement.

Quelle architecture avez-vous retenu pour le SI ?

En terme de réseau, nous avons une architecture distribuée avec des postes clients et des serveurs. On distingue trois niveaux : les serveurs de données eux-mêmes qui sont sous environnement UNIX avec un partage des ressources des disques ; les serveurs d’applications sous UNIX qui accueillent les applications par groupes (production de soin, gestion des rendez-vous, bureautique, applications administratives) ; les postes clients qui sont des PC ou des clients légers, cela dépend des applications. Le réseau haut débit entre les machines est un réseau ATM ; le réseau intermédiaire dispose d’un débit de 100 Mbits/s et le réseau terminal dispose d’un débit de 10 à 100 Mbits/s suivant les besoins.

On part d’applications existantes avec leur interface Windows. En revanche, la couche fédérative que l’on peut appeler le middleware utilise une interface spécifique, à savoir un navigateur. L’interface de départ est donc une interface de type Web, mais on accède à des interfaces traditionnelles. On peut passer d’une application à l’autre tout en restant dans le même "environnement" patient.

L’ensemble du parc est-il géré par le service d’informatique médicale ?

Il y a trois gros composants dans le SI : la production de soins, la logistique, et le pilotage. Pour la production de soins, on a choisi le consortium industriel SYSECA-Thomson, avec qui on a un partenariat de 4 ans. Il joue le rôle d’intégrateur et fédère les différents composants logiciels. Un de ces composants est PENSOIN qui s’occupe essentiellement du dossier patients et des prescriptions d’actes. Un autre composant s’occupe de la prise des rendez-vous. Le middleware fait le lien entre ces différents composants et les autres applications (plateaux techniques, logistique, sécurité …). Tout utilisateur qui s'est identifié une fois sur le réseau est ensuite reconnu par les différentes applications. Les applications logistiques et de pilotage économique (données financières, PMSI) utilisent des outils communs aux hôpitaux de l'Assistance publique.

Suite et fin (2/2)

20 mai 2000

 

 

Recherchez un réseau dans l'Annuaire des réseaux de soins

Le réseau du mois

Océane
Les 10 derniers dossiers Intranets & Réseaux

6 novembre 2002
Hospitalisations inappropriées ! Une enquête menée par le CHU de Caen

Juillet 2002
Karine Didi
Directrice du réseau Océane

MEDEC 2002
Systèmes d’information des réseaux de soins : pour des approches progressives

Juin 2001
OncoLR
Le serveur d'Oncologie pluridisciplinaire du Languedoc-Roussillon

Avril 2001
Entretien Gilles Poutout,
URCAM Ile-de-France

Un an après … Groupama Partenaires Santé

Mars 2001
Entretien Didier Ménard,
Président de la Coordination nationale des Réseaux

Le "simulateur de vol" des entreprises

Février 2001
Esteban Gonzalez- Juarros,
Project Officer d’EudraNet

Le B-A-Ba des réseaux de soins par l’URML- IdF

DOSSIER

Le dossier médical
arrive en force sur Internet.

   
   
     
Copyright © Medcost 2003-Tous droits réservés.    
 
Dossiers
Plan du site
 
Références : Doctissimo I Caradisiac I Ados.fr I Momes.net I gnomz.com I fluctuat.net