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Evista : une nouvelle arme contre l'ostéoporose

Evista : une nouvelle arme contre l'ostéoporose
©Airelle Joubert/Phanie

19 novembre 2001
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"L'intolérable épidémie"

Près de 250 millions de personnes souffrent d'ostéoporose dans le monde, 1,6 millions étant victimes de fractures chaque année. En 1999, Gro Brundtland, la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) mettait en garde contre le risque "intolérable" d'épidémie, choisissant d'en faire une priorité mondiale de santé publique. La première explication de l'importance prise par la pathologie réside dans l'allongement de l'espérance de vie.

Si les hommes qui suivent un traitement contre le cancer de la prostate et prennent des suppresseurs d'activité hormonale ne sont pas épargnés, les femmes sont les premières touchées. La densité osseuse maximale d'une personne est atteinte autour de vingt ans, puis ne cesse de diminuer au fil des années pour s'accélérer à la ménopause en l'absence d'apport hormonal substitutif. Durant les 5 premières années qui suivent l'aménorrhée, on estime que les femmes perdent 5 à 15 % de densité osseuse, puis 2 % par an ensuite. Cette carence favorise l'apparition de l'ostéoporose, qui entraîne une fragilité osseuse, responsable de fractures des poignets, de tassements des vertèbres, et des fractures du col du fémur.

Un coût socio-économique élevé

Cette pathologie a un coût socio-économique élevé. En France, 130 000 femmes sont victimes d'une fracture causée par l'ostéoporose. Le coût moyen direct d'une fractures de l'extrémité supérieure du fémur (FESF) est évalué en France à 35 000 francs en court séjour, et à 72 000 francs en moyen séjour, ce qui représente une somme entre 4 et 7 milliards de francs par an. Et c'est là sans compter les coûts indirects induits par une atteinte à la qualité de vie, la rééducation et les adaptations qui en résultent. Il faut enfin souligner que la mortalité dans l'année qui suit l'accident est supérieure de 12 à 20 % par rapport à ceux qui n'en ont pas été victime.
Pourtant, malgré les progrès diagnostiques réalisés grâce à l'ostéodensitométrie, seules 20 % des femmes ménopausées se soumettent à un dépistage de l'ostéoporose. Les autres restent dans l'ignorance des véritables causes de leur accident.

Les traitements de substitution

Les moyens de prévenir la survenue de l'ostéoporose existent. Ils reposent sur l'adoption d'une certaine hygiène de vie, privilégiant une alimentation riche en calcium et en vitamine D, et la poursuite d'une activité physique. Les femmes ménopausées disposent également de médicaments.
Près de 1,7 millions de françaises bénéficient d'un traitement hormonal substitutif (THS), soit 17 % des femmes ménopausées. Le THS permet de parer à la fragilisation des os en remplaçant les estrogènes que le corps féminin ne fabrique plus. Il en existe sous différentes formes : comprimé à avaler, timbre ou gel à étaler sur la peau. Ce traitement diminue de moitié l'apparition des fractures vertébrales. Des études ont démontré que les THS avaient également des effets bénéfiques sur le risque cardiovasculaire, ainsi que sur la mémoire. Parmi ces THS figurent Livial d'Organon, Climaston de Solvay Pharma, Kliogest, Trisequens et Activelle de Novo Nordisk.
Problème : 50 % des femmes interrompent leur traitement hormonal au cours de l'année. Parmi les raisons sont évoquées la crainte liée au cancer du sein, certaines études tendant à démontrer que les traitements prolongés accentueraient le risque, sans que cela ne soit très significatif, et une faible tolérance. La perte de motivation des femmes devant prendre un traitement qui implique une prise régulière sur une longue période, idéalement de 7 ans, peut être une explication supplémentaire.

Autre traitement : les bisphosphonates. Ils bloquent l'activité des cellules impliquées dans le processus de perte osseuse, les ostéoclastes. Ils permettraient d'accroître la densité osseuse de 7 à 8 % et de diminuer de plus de 40 % le risque de fractures. Ils sont commercialisés sous le nom de Didronel et Actonel par Procter & Gamble Pharmaceuticals, Skelid par Sanofi Pharma et Fosamax par Merck Sharp Dohme-Chibret.
Problème : pour être pleinement efficaces les bisphosphonates doivent être pris en dehors des repas, deux heures avant ou après pour l'étidronate et à jeun une demi-heure avant le petit déjeuner pour l'alendronate, ce dernier devant être pris assis ou debout pour éviter des troubles sophagiens assez fréquents. Ils entraînent donc des contraintes et une stricte discipline.

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