Le
GIP GMSIH
annonce son plan stratégique
pour 5 ans
Christine
Bouchet
19
décembre 2000
suite
et fin (2/2)
Les projets veille technologique
Ils
comprennent la mise à disposition d'une base de connaissance sur
l'offre existante, les normes et les standards en vigueur, et la
construction d'une plate forme de démonstration impliquant les industriels
du secteur. Son objectif principal sera l'interopérabilité des logiciels.
Cette plate forme de démonstration sera opérationnelle à partir
de 2003 et devrait être finalisée en 2005.
Les
projets incluront également une réflexion sur la faisabilité de
l'organisation d'une place de marché électronique pour les produits
pharmaceutiques.
Les projets procédures et méthode
Leur
but est d'apporter une aide méthodologique aux établissements membres
concernant la conduite du changement, la gestion des ressources
humaines et la formation du personnel hospitalier. Le GMSIH aidera
également les adhérents pendant la phase transitoire, en se déplaçant
sur le terrain pour être en mesure d'apporter des réponses adaptées
à chaque cas particulier.
Enfin,
le GIP met en place une campagne de communication active, pour élargir
le nombre de ses adhérents et informer ses membres sur l'avancée
des travaux. La communication sera notamment basée sur un site Web
sur lequel seront disponibles les bases de données sur les produits
existants, les normes et référentiels, et les documents de travail.
Le site Web devrait être lancé au 1er mars 2001.
Un projet extrêmement ambitieux
Le
programme que s'est fixé le GIP est donc très vaste. Il est structuré
autour de l'harmonisation et de la modernisation des échanges de
données au sein du système de santé dans son ensemble.
Il
inclut la résolution de la problématique de l'identifiant patient,
qui sera le premier chantier et s'orientera a priori vers une solution
de type corrélateur. Il comprendra également la définition de règles
de gestion du dossier partagé et l'accès du patient, la cohérence
des nomenclatures et concepts, et la construction d'un dataware
house à destination des décideurs hospitaliers. Tout ceci devra
être réalisé en cohérence avec les travaux de normalisation en cours
(au niveau européen – CEN TC 251 – ou national – AFNOR, Edisanté).
Les
réflexions du GIP devront déboucher sur des réalisations concrètes
: un site Web comportant une base de connaissances actualisée sur
les produits du marché, et surtout une plate forme de démonstration
validant les spécifications.
Le
GIP devra donc communiquer étroitement avec tous les établissements
membres, mais aussi avec les éditeurs de logiciels et tous les acteurs,
publics ou privés, impliqués dans les échanges de données de santé.
Etant
donnée l'hétérogénéité du parc informatique des établissements hospitaliers,
dont certaines applications sont largement obsolètes, et l'énorme
chantier que représentent les travaux de normalisation du contenu
du dossier médical et des messages échangés, la tâche que s'est
fixée le GIP apparaît gigantesque, d'autant que celui-ci ne dispose
que de cinq ans pour prouver son efficacité.
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19
décembre 2000
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