Découvrez Medcost

Plan du site

Contactez-nous

33, rue Raffet
75 016 Paris
Tél : 01 42 15 08 08

Juin 1999

Dr. Hervé Leclet

Dr Hervé Leclet

"Sans une implication forte de la direction, une démarche qualité aura beaucoup de mal à se mettre en place et aucune chance de perdurer "


18 juin 1999

Radiologue et chef du service d’imagerie médicale à l’Institut Calot de Berck-sur-mer, le Dr. Hervé Leclet est également responsable du groupe de travail Qualité de la Société Française de Radiologie (SFR) et président de la commission de normalisation Qualité dans les établissements de santé de l'AFNOR (Association Française de NORmalisation). Avec Claude Vilcot, il vient de publier un guide pratique pour appréhender l'accréditation et la mise en œuvre des démarches qualité dans les établissements de santé : Qualité en santé - 150 questions pour agir.

D’après vous, quand l’ANAES   aura-t-elle accrédité 80 % des établissements ?

Il n’est pas possible de le savoir. Les démarches d’accréditation sont complexes, elles nécessitent beaucoup de ressources et de temps. L’ANAES est confrontée à un chantier de grande ampleur, difficile à appréhender malgré l’accroissement de ses moyens. De 40 collaborateurs dans l’ancienne ANDEM, l’Agence est passée à 110 permanents aujourd’hui. Son budget est de 130 millions de francs pour 1999 contre 117 millions en 98.

Face à elle, il y a environ 4 000 établissements de santé qui doivent entrer dans la démarche d’accréditation avant avril 2001. L’ANAES ne peut pas aller visiter ces 4000 établissements d’ici là. Elle espère que 200 à 300 établissements seront entrés dans la procédure d’accréditation d’ici la fin de l’année 1999.

La mise en place de l’ANAES ne génère-t-elle pas des problèmes de chevauchement avec l’AFNOR ?

Non, ce sont deux organismes totalement indépendants. Il y a eu des tentatives de contact de la part de l’AFNOR vers l’ANAES. Mais l’ANAES ne reconnaît pas encore les démarches Qualité liées aux normes génériques (type ISO 9001/9002). De plus l’ANAES a une vision transversale de l’hôpital et raisonne par établissement de santé et non par spécialité ou profession.

Pour sa part, l’AFNOR reprend à l’échelle nationale les normes européennes du CEN (Comité Européen de Normalisation) ainsi que les normes internationales définies par l’ISO (Organisation internationale de normalisation). Elle élabore des normes, en particulier dans le domaine sanitaire, comme par exemple le fascicule de documentation FD S 99-130 Lignes directrices pour la mise œuvre d'un système qualité dans un établissement de santé, publié en décembre 1998. utilisables de manière totalement volontaire. Les normes sont d'application volontaire dans tous les cas. Seules les normes de sécurité sont obligatoires pour les acteurs, comme c’est le cas par exemple en matière de sécurité ou pour les dispositifs médicaux.

Suite et fin (2/2)

18 juin 1999

Toutes les interviews
de l'année 2002

Novembre 2002

Yannick Plétan Vice-président de la division médicale Pfizer France

Pr Pierre Bey Directeur de la section médicale de l’Institut Curie, Dominique Stoppa-Lyonnet chef du service de génétique oncologique à l’Institut Curie

Frédéric Allemand directeur de Genopole® Entreprises

Juillet 2002

Guy-Charles Fanneau de La Horie Biogen

Thierry Boccara PDG du Groupe OPTIUM

Jean Charlet
Ingénieur Chercheur Direction des systèmes d'information de l’AP-HP

Karine Didi
Directrice du réseau Océane

 Mars 2002

Jean de Charon
Président de Doctissimo
«Nous allons vivre une révolution de velours».

Max Ponseillé, Président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée
«Nous étions confrontés à un problème de justice sociale ».

Odile Corbin
Directeur Général du SNITEM
«La France est encore loin du taux moyen d'équipement de certains pays européens ».

Israël Nisand
Chef du service de gynécologie obstétrique
CHU de Strasbourg
«Jurisprudence Perruche : " c'est à la solidarité nationale d'intervenir " ».

Pr Jacques Marescaux
Chef du service de chirurgie digestive et endocrinienne
CHU de Strasbourg
«La chirurgie passe de l'ère industrielle à l'ère de l'information».

Lawrence C. Mahan
Directeur du développement des biotechnologies
de l'Etat du Maryland
«Dans les biotechnologies, l'argent est nécessaire, mais ne fait pas tout».

Patrice Cristofini
Président de l'AFTIM
«La santé au travail ne doit pas se limiter à la visite médicale obligatoire et à la déclaration d'aptitude».

 

   
     
     
Copyright © Medcost 2003-Tous droits réservés.    
 
Dossiers
Plan du site
 
Références : Doctissimo I Caradisiac I Ados.fr I Momes.net I gnomz.com I fluctuat.net