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Octobre 2000

Vincent Mialet
Directeur général de Vitago France


"Le minimum requis est de livrer les produits, correctement, en respectant les délais demandés par l’internaute. C’était la première chose à réaliser pour nous, et c’est chose faite d’autant plus facilement avec Casino."

Propos recueillis par Gaelle Layani et Christine Bouchet

21 septembre 2000

Créée en septembre 1999 en Allemagne, la société VitaGo de vente de produits de santé et beauté sur Internet a essaimé dans plusieurs pays d'Europe, dont la France au printemps 2000. Vincent Mialet, Directeur génral de Vitago, répon à nos questions. Pour en savoir plus sur Vitago, lire notre article VitaGo La distribution se refait une beauté sur Internet.

Pouvez-vous nous présenter Vitago en quelques mots ? Comment est née la société ? Qui sont les personnes à l'origine du projet ?

Vitago est le leader européen de la distribution de produits de beauté santé sur Internet. Nous sommes présents aujourd’hui dans quatre pays : l’Allemagne (lieu d’implantation de la Holding), l’Italie, l’Angleterre et la France.

Cette société est une start-up, créée en juillet 1999 en Allemagne par quatre personnes qui se sont retrouvées sur le campus de la Harvard Business School aux Etats-Unis et qui, voyant ce qui se passait sur les marchés américain et européen et compte tenu de leurs expériences antérieures (certains avaient travaillé auparavant pour LVMH ou Procter, d’autres dans la finance ou le conseil), ont identifié une opportunité.

C’est une société d’emblée véritablement européenne puisque les quatre fondateurs viennent de quatre pays européens différents : un Suisse, un Autrichien, un Allemand et un Français.

La société a été financée à hauteur de 20 millions de francs en juillet 1999. Un second tour de table en mars 2000 a permis de rassembler 280 millions de francs.

Le premier site marchand, dans une certaine mesure un site de test, a été lancé en décembre 99 en Allemagne. Les sites des trois autres pays ont ensuite ouvert en même temps, en avril 2000.

Combien de personnes employez-vous ?

Nous employons 160 personnes au total, environ une trentaine dans chaque pays (34 en France) plus des personnes appartenant à une structure centrale qui gère tous les aspects techniques et financiers.

Selon le Journal du Net, 72% des internautes français se méfieraient du commerce électronique ? Qu'en pensez-vous ?

Je pense que ce n’est pas idiot à l’heure actuelle. Je vois plusieurs raisons à cette méfiance.

D’une part les sociétés qui ont lancé les sites de commerce électronique sont de très petites sociétés, pas toujours crédibles. Le marché s’est vite emballé, et il y a des sociétés qui ont effectivement profité de la situation.

D’autre part, il y a la question du mode d’achat : il est nouveau. Malgré tout ce que l’on dit sur la plate-forme technique, c’est extrêmement difficile de mettre en place un système d’information homogène, facile à utiliser, qui vous permette d’améliorer votre mode d’achat par rapport à ce que vous trouvez aujourd’hui dans la distribution traditionnelle. Ca s’améliore progressivement.

Sur ces deux aspects, Vitago se positionne comme une entreprise crédible.

Nous avons un an d’expérience, ce qui sur le Net n’est pas négligeable. De plus, l’équipe est constituée de professionnels, aussi bien de professionnels des produits que du management, ce qui est un facteur de pérennité.

Enfin nous mettons en place des partenariats dans chacun des pays. En France, ces partenariats se construisent progressivement. Il y en a un qui est particulièrement important, c’est celui qu’on a mis en place avec Casino, qui a pris 10 % du capital de Vitago.

Le minimum requis pour exister sur le Net en proposant du commerce électronique est de livrer les produits, correctement, en respectant les délais demandés par l’internaute. C’était la première chose à réaliser pour nous, et c’est chose faite d’autant plus facilement avec Casino.

Pour marcher, un site de e-commerce doit apporter un plus à l’internaute. Les produits de santé beauté sont des produits qu’on trouve au coin de la rue. Qu’est-ce que vous leur apportez en plus ?

Tout d’abord, même si ce sont effectivement des produits que vous trouvez au coin de la rue, vous devez aller dans au moins quatre magasins différents pour les acheter. Nous, nous couvrons en fait quatre circuits de distribution : les supermarchés, les parapharmacies, les officines pour les OTC sans AMM, et les parfumeries.

Ensuite nous offrons également des services, liés au média Internet, qui permettent de consommer différemment. Plus vite, à des prix intéressants.

D’une manière ou d’une autre on est arrivé sur beaucoup de produits (y compris ceux de santé et de beauté) à un niveau d’insatisfaction assez important par rapport au mode d’achat, en particulier en France contrairement à ce que l’on pourrait croire. Les Français ne sont pas très satisfaits d’aller faire leurs courses dans les supermarchés, il y a un taux de plaisir très faible, ce qui n’est par exemple pas le cas aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis les gens vivent autour de la consommation, ils passent leurs week-ends en consommant dans les malls, et on constate d’ailleurs que les supermarchés en ligne ne fonctionnent pas si bien que cela.

En France ce n’est pas le cas. On est en retard bien entendu en termes de marché, mais si on tient compte à la fois de l’affinité française avec la vente par correspondance et de l’insatisfaction par rapport au mode d’achat, on voit que fondamentalement le marché français est intéressant.

En particulier sur notre catégorie de produits : la France est le troisième pays européen en termes de population, mais c’est celui qui a consomme le plus de produits de notre offre.

Donc, c’est clair que pour Vitago, la France est un pays stratégique. Nous avons aujourd’hui une position de leader, et nous sommes en avance par rapport aux concurrents.

Suite (2/3)

21 septembre 2000

 

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